Mercenaires pour la Survie

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En partenariat avec MAKE A CHANGE Int. Development, HEGP produit un documentaire qui pose les questions suivantes : Qu'est-ce que la responsabilité morale et comment inspirer le courage civil ?

Nous soutenons qu'au 21e siècle, avec la prévalence du racisme, du terrorisme, de l'extrémisme et du fondamentalisme religieux, la question la plus cruciale à laquelle les gens sont confrontés aujourd'hui est la nécessité pour les individus et les pays d'assumer un sens de la responsabilité morale et du courage civil à l'échelle mondiale.

Malheureusement, aujourd'hui, pour de nombreux individus affiliés ou influencés par des groupes prônant la terreur, la notion nazie de "vie indigne de la vie " en est venue à inclure des personnes, des religions et/ou des groupes ethniques perçus comme étrangers à leurs propres organisations perverses et donc inaptes à vivre.

L'évolution la plus horrible de l'ère post-11 septembre est la manière dont des individus, indépendants de l'État, ont exprimé l'envie de commettre des meurtres industrialisés parrainés par l'État.

Les jeunes gens bien intentionnés sont souvent vulnérables à la propagande de groupes aux objectifs néfastes. Les producteurs de ce projet sont convaincus qu'il est temps de créer un film documentaire qui révélerait, traiterait et remettrait en question le sectarisme infondé qui représente une menace pernicieuse dans les domaines des relations internationales, du journalisme prétendument réfléchi et des établissements d'enseignement supérieur.

Le stéréotype occidental du djihadiste est celui d'un jeune musulman radicalisé. Lors d'une enquête exploratoire au Kenya, les producteurs ont constaté que les jeunes habitants des bidonvilles étaient souvent attirés par les groupes terroristes en raison d'incitations financières et de la promesse d'une vie qui vaille la peine d'être vécue. Ainsi, les terroristes kenyans recrutent souvent des personnes appartenant à des religions autres que l'Islam.

Les producteurs de Mercenaries for Survival proposent de faire de l'Afrique un "endroit plus sûr" pour résoudre le problème permanent du recrutement de terroristes. L'Afrique est un foyer d'organisations terroristes, notamment ISIS, Boko Haram, Al-Shabaab et des groupes liés à Al-Qaïda. Les Nations unies ont recensé 48 organisations terroristes en Afrique.

Il y a des migrations internes d'Africains fuyant le terrorisme à l'intérieur de leur propre pays. Le Kenya possède le plus grand camp de réfugiés au monde, Dadaab, dans le nord-est du pays. Le camp a été construit en 1991 pour accueillir 90 000 réfugiés fuyant la Somalie. Aujourd'hui, il accueille plus de 500 000 personnes, dont beaucoup sont des réfugiés de la troisième génération nés dans le camp.

Actuellement, il y a quelque 662 900 personnes "concernantes" au Kenya, selon la publication de Global Appeal, mis-à-jour 2015, Kenya (HCR).

Paradoxalement, alors que des terroristes sont entraînés au Kenya, les réfugiés fuyant le terrorisme ailleurs en Afrique considèrent le pays comme un lieu de refuge. Les pays européens et occidentaux autorisent à contrecœur les réfugiés à s'installer sur leur territoire. Les régions en développement ont accueilli 86 % des réfugiés dans le monde, selon le rapport annuel 2014 du HCR.

Nous ne pouvons pas dissocier le recrutement réussi d'individus par des organisations terroristes de la crise des migrations forcées. En 2014, plus de 50 % des réfugiés dans le monde avaient moins de 18 ans, contre 41 % en 2009. Il se trouve que c'est le principal groupe au sein duquel les terroristes recrutent.

La menace d'une diffusion transnationale des terroristes en Afrique centrale et orientale ne doit pas être sous-estimée. Les médias sociaux permettent aux recruteurs d'Al-Shabaab de dépasser les frontières de la Somalie et du Kenya. Les jeunes Kenyans appauvris n'ont souvent d'autre choix que le recrutement terroriste ou le statut de réfugié dans d'autres pays

En juillet 2015, le Centre de l'Holocauste de Milan, en Italie, a accueilli des réfugiés africains.

Il y a 70 ans, le quai 21, vaste espace caverneux situé sous la gare centrale de la ville, où se trouve aujourd'hui le mémorial de l'Holocauste, était utilisé pour embarquer secrètement les Juifs dans les trains à destination des camps de la mort. Cette semaine, il a été transformé en refuge pour accueillir l'afflux d'hommes, de femmes et d'enfants qui ont fui la guerre, la faim et la persécution en Afrique.

Ce film abordera le rôle international des nations européennes et occidentales qui abritent des personnes provenant de pays où l'État de droit a été remplacé par le terrorisme.

Nous assistons à un changement de paradigme, à un glissement incontrôlé vers une ère où l'ampleur des déplacements forcés à l'échelle mondiale, ainsi que la réponse requise, dépassent désormais clairement tout ce qui a été vu auparavant.

Nous maintenons que pour freiner l'expansion des mouvements terroristes, il est nécessaire de fournir un foyer aux réfugiés et, à long terme, d'aider au développement d'un continent africain autosuffisant.

La paix est aujourd'hui dangereusement déficitaire. Les humanitaires peuvent apporter une aide palliative, mais des solutions politiques sont indispensables. Sans cela, les niveaux alarmants de conflit et les souffrances massives ... continueront.

Le tournage aura lieu au Canada, en Autriche, au Kenya, en Somalie, au Rwanda et au Congo.

Interviews

• Anciens et actuels membres d'Al-Shabaab
• Personnes envisageant de rejoindre Al-Shabaab
• Des universitaires
• Experts en droit international de l'immigration
• Réfugiés dans les pays occidentaux et africains
• Immigration officials in the EU countries, Canada, and the United States
• Représentants des Nations Unies